Des aménagements innovants au travail, tels qu’ils ont été mis en place lors de la crise sanitaire, sont favorables tant aux travailleurs qu’aux entreprises, en améliorant notamment la productivité et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude publiée en début d’année par l’Organisation internationale du travail (OIT), intitulée « Temps de travail et équilibre vie professionnelle-privée à travers le monde » (“Working Time and Work-Life Balance Around the World”). En particulier, les auteurs de l’étude s’intéressent par exemple aux régimes de modulation du temps de travail et au télétravail.
« Il existe un grand nombre de preuves montrant que les politiques visant à l’équilibre entre vie professionnelle et privée entraînent de forts gains pour les entreprises et cela vient soutenir l’argument selon lequel de telles politiques constituent bien un scénario “gagnant-gagnant” pour les employeurs comme pour les salariés », affirme le rapport. Il met néanmoins en garde contre certains inconvénients comme des déséquilibres en matière de genre ou des risques plus importants sur la santé.
N. L.
D’après l’édition 2018 du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), une évaluation créée par l’OCDE pour tester les compétences en lecture, sciences et mathématiques dans 79 pays, l’Hexagone obtient :
• 493 points dans le domaine de la compréhension de l’écrit, soit légèrement au-dessus de la moyenne de l’OCDE (487 points), derrière l’Allemagne (498 points) et loin derrière la Chine (555 points) ;
• 493 points en mathématiques et 495 en sciences, dans la moyenne de l’OCDE (489 points), mais à la traîne comparé à l’Empire du Milieu (591 et 590 points).
