Pouvons-nous vraiment nous fier à notre cerveau ? Il abrite quelque 190 biais cognitifs (schémas de pensée trompeurs) qui polluent notre raisonnement et nos prises de décision, sans que nous nous en rendions compte. Il y a, par exemple, le biais d’excès de confiance. C’est celui qui nous fait promettre de rendre un travail à notre employeur à telle date, parce que nous avons tendance à surestimer notre rythme de travail. Et l’on se retrouve finalement sous l’eau… Autre exemple, celui de l’actualisation hyperbolique (biais du présent) qui touche les procrastinateurs. Ils n’arrivent pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne leur procure pas de « satisfaction immédiate ». Remettre systématiquement au lendemain n’est pas un problème d’organisation, mais une faiblesse cognitive. L’auteur, Chris Pavone, anime le compte Twitter tuCpakoa (Tu sais pas quoi).