logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Les clés

La rémunération des dirigeants dépend de plus en plus des « contrats RSE »

Les clés | Tendance éco | publié le : 30.01.2023 | A. R.

Image

La rémunération des dirigeants dépend de plus en plus des « contrats RSE »

Crédit photo

Le constructeur automobile BMW a annoncé en juillet 2020 que l’atteinte ou non des objectifs de réduction d’émissions de CO2 et de compensation carbone affectera la rémunération de son directoire. Ce genre de « contrats RSE » se multiplie, selon l’Institut des politiques publiques, qui en dresse le bilan. Les données portent sur 4 000 entreprises cotées à travers le monde, sur la période 2004-2018, obtenues par l’agence de notation extra-financière Vigeo Eiris. Avant 2010, aucune des entreprises n’avait proposé un tel contrat à ses dirigeants. En 2018, 750 entreprises l’avaient adopté, soit environ 20 % d’entre elles. Ces dispositifs entraînent d’un côté une diminution de la valeur de l’entreprise (mesurée par la rentabilité des actifs investis et des capitaux propres), mais de l’autre, une augmentation des différents domaines de performances en matière de RSE, telles que mesurées par les indicateurs Vigeo Eiris. En revanche, cette diminution de la valeur ne concerne pas les entreprises qui ont adopté une gouvernance partenariale (incluant les parties prenantes), par opposition à la gouvernance actionnariale, pénalisée par un manque de cohérence.

Auteur

  • A. R.