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Les diplômés de l’Essec réclament une « transformation radicale » des entreprises

Les clés | Tendance éco | publié le : 16.01.2023 | Alain Roux

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Les diplômés de l’Essec réclament une « transformation radicale » des entreprises

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Alors qu’ils représenteraient « un pouvoir d’influence économique considérable », les diplômés des grandes écoles se montreraient très critiques vis-à-vis de l’engagement des entreprises dans la « transition environnementale et sociale », selon une enquête de l’Essec Alumni et de l’ObSoCo, publiée en décembre 2022. Quelque 82 % des diplômés de l’Essec appellent à une « transformation radicale » des entreprises, alors que seulement 15 % des diplômés salariés estiment que leur entreprise en prend le chemin. Les quatre freins principaux sont attribués par l’ensemble des répondants à la difficulté de changer de paradigme : culture de la performance économique à 56 % ; coût des solutions à 44 % ; manque de volonté de la direction à 30 %. Mais les diplômés des jeunes générations sont les plus déterminés : 43 % des moins de 32 ans considèrent que refuser de travailler dans des entreprises à impact négatif est la meilleure manière de contribuer (+ 11 points par rapport à la moyenne). Ils sont 30 % à avoir changé de poste ou d’entreprise pour « contribuer davantage » (+ 6 points). Les jeunes voient moins l’entreprise comme une solution que les seniors : 83 % des moins de 32 ans pensent que la responsabilité d’agir incombe en priorité à l’État, contre 57 % pour les diplômés de plus de 53 ans. Les dirigeants semblent « tiraillés » entre prise de conscience et radicalité de l’action. En effet, 40 % se disent « activement engagés dans la transition environnementale et sociale » et dans le même temps, 24 % pensent que les changements attendus sont « trop radicaux ».

Auteur

  • Alain Roux