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Spécial diversité

Réseau : Quand le mentorat fait des merveilles

Spécial diversité | publié le : 07.11.2022 | L. Z.

Comment aider les jeunes issus de milieu modeste à acquérir le capital socioculturel qui leur manque pour déployer leurs ailes ? L’association Télémaque et la Fondation BNP Paribas les accompagnent dès le collège dans ce but. Rencontre avec Philippe et Charles, parrain et filleul.

« Tout le monde devrait avoir droit à quelqu’un avec qui partager ses problèmes. Quelqu’un qui donne des conseils », déclare comme une évidence Charles, 15 ans. Ce brillant élève de seconde au lycée Marx Dormoy de Créteil, sélectionné peu après son entrée en sixième, parce qu’il était premier de sa classe, pour des sorties culturelles organisées par l’association Télémaque, s’appuie sur Philippe Assedo, à la direction de l’engagement d’entreprise de la filiale Personal Finance France de BNP Paribas. La fondation de la banque est un soutien historique de Télémaque, qui œuvre pour l’égalité des chances en accompagnant des jeunes de milieu modeste à partir du collège. Et Philippe Assedo, qui parraine Charles depuis quatre ans, est un adepte du mentorat. « Au-delà du fait que mon employeur soutient des actions culturelles, des initiatives en faveur de l’environnement et du mentorat solidaire, je suis, à titre personnel, préoccupé par la fracture sociale et territoriale et la question de l’inégalité des chances, en particulier dans l’éducation, explique-t-il. Le mentorat me donne aussi des clés de compréhension de la société. J’essaie d’apporter à Charles le capital socioculturel et le réseau qui lui font défaut. » Déjeuner du dimanche et discussions, sorties au musée, organisation de son stage de troisième chez BNP Paribas Personal Finance, visite prochaine d’un service hospitalier… Philippe prend le temps, une fois par mois, d’épauler Charles. « Je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard, poursuit le jeune homme, mais le test métier que nous avons fait récemment au lycée m’a montré que médecine serait bien pour moi », dit-il. Un projet professionnel ambitieux, fait d’études longues – et qui enchante Philippe. « Je ne suis pas un scientifique, prévient-il d’emblée, mais ma compagne travaille dans un hôpital. » C’est donc via son réseau personnel qu’il veut faire découvrir le métier à Charles. Et « mes parents sont fiers de moi, de même que de ma petite sœur, qui veut devenir avocate », conclut le jeune homme.

Auteur

  • L. Z.