Les CDD d’un jour ou moins dépassent « nettement » leur niveau d’avant-crise sanitaire mi-2022, indique une étude de la Dares du 6 octobre. Dans le secteur privé, ces mini-CDD sont très peu présents dans l’industrie ou dans la construction, « qui privilégient le recours à l’intérim » pour les missions à la journée. Ils sont ainsi répartis à 97 % dans le tertiaire, surtout dans l’information-communication, les arts, l’enseignement, la santé, l’hébergement-restauration et la publicité. La crise sanitaire avait entraîné un fort recul dans ces secteurs, et plus particulièrement dans l’hébergement-restauration (-95 % au 2e trimestre 2020 par rapport à l’avant-crise), en raison des fermetures administratives. Elle n’a été qu’une parenthèse, car les chiffres sont ensuite repartis à la hausse, suivant l’accélération générale des embauches en CDD toutes durées confondues, qui progressent de façon marquée (+ 7,3 % au deuxième trimestre 2022, après + 1 %).