À l’occasion d’Octobre Rose, Ozalys, un laboratoire (250 salariés, dont 80 % de femmes) qui propose une gamme de soins pour les femmes, appelle à un engagement sociétal accru de la part des entreprises. Consciente que le travail est un élément clé de la reconstruction de soi après un cancer, Isabelle Guyomarch, fondatrice d’Ozalys, entreprise labellisée Cancer@Work, rappelle ainsi qu’une personne sur trois en emploi au moment du diagnostic de cancer ne travaille plus deux ans après et que 92 % des personnes ayant perdu leur emploi l’ont perdu dans les 15 mois suivant le diagnostic. Entre autres, Ozalys permet, avec un management et un travail adapté, aux salariées touchées de conserver puis de reprendre leur activité professionnelle. En outre, du fait que le travail de nuit posté entraîne une perturbation du rythme circadien et est aujourd’hui classé par le Centre international de recherche sur le cancer comme facteur de risque probable de cancer, notamment du sein, Ozalys s’interdit le travail de nuit, y compris pour motif économique.