D’après le rapport annuel de Workday Peakon Employee Voice, les organisations doivent plus que jamais être à l’écoute de leurs collaborateurs, alors que la guerre des talents fait rage dans de nombreux secteurs d’activité et que la France enregistre désormais elle aussi une hausse des démissions. Celles qui utilisent les informations recueillies lors de « prises de pouls » pour apporter des changements positifs en leur sein bénéficient en effet d’un meilleur engagement des collaborateurs, selon le rapport. Qui identifie par ailleurs trois axes prioritaires pour améliorer l’engagement des collaborateurs : au-delà de proposer de nouveaux modèles de travail, hybrides et fondés sur la confiance, l’analyse du sentiment des collaborateurs est de nature à accroître la rétention des talents, tandis que la réduction du risque d’épuisement professionnel peut se faire grâce aux échanges continus avec le management.

Le rapport classe aussi les secteurs par niveau d’engagement. Ainsi, parmi les 17 industries analysées, les secteurs du logiciel et service et de la technologie figurent en première et deuxième position, en tête du classement des industries où l’engagement des collaborateurs est le plus fort. De même, d’autres secteurs s’en sortent plutôt bien : c’est le cas des services commerciaux, professionnels et financiers. En revanche, d’autres ont connu une baisse de l’engagement : l’industrie pharmaceutique, la santé, les organismes à but non lucratif et les transports. Il s’agit en grande partie de secteurs dont la nature des métiers ne permet pas le travail hybride. Enfin, quel que soit le secteur, le rapport révèle un problème concernant la charge de travail. Depuis la généralisation du télétravail, les collaborateurs voient leurs journées se rallonger et nombre d’entre eux ont du mal à concilier vie personnelle et professionnelle. Par ailleurs, le score pour l’environnement de travail, jusqu’alors moyen dans Workday Peakon Employee Voice, a augmenté dans tous les secteurs d’activité entre le premier et le quatrième trimestre de 2021. Une tendance qui est très probablement le résultat de l’adoption des modèles de travail flexible. Cependant, relève le rapport, pour de nombreuses organisations, le défi reste d’offrir aux collaborateurs un plus grand degré de flexibilité quant au moment, au lieu et à la manière dont ils effectuent leur travail. « À l’heure où les talents redéfinissent leurs priorités, il s’agira d’un aspect essentiel pour les retenir », conclut le rapport.