De la mise en place d’un collectif de DRH des armées européennes à la lutte contre le dérèglement climatique et les économies d’énergie, les organisations, publiques ou privées, sont passées, en quelques mois, d’un état de sidération – la crise Covid ayant mis l’économie à l’arrêt –, à l’action et la mobilisation générale. Déjà, la reprise économique leur a fait toucher du doigt plusieurs enjeux, dont le recrutement, la fidélisation et le besoin de sens des collaborateurs. Puis l’inflation leur a rappelé qu’au-delà des conditions de travail, le pouvoir d’achat et le partage de la valeur créée devaient aussi figurer dans leur liste de priorités. Et voici que les vagues de chaleur successives cet été et les effets de la guerre en Ukraine sur la disponibilité et le prix de l’énergie les incitent à agir, si elles n’ont pas encore entamé leur mue, dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour les économies d’énergie. Que ce soit à l’Université d’été du Medef, au cours de laquelle la Première ministre, Élisabeth Borne, les a exhortées à la sobriété énergétique, ou aux Universités d’été de l’économie de demain, qui se tenaient en parallèle sur le même thème, les organisations sont sommées de faire preuve de créativité et de leadership. Agir est en effet la meilleure façon de faire en sorte que la sobriété énergétique ne soit pas subie mais choisie. Agir est la meilleure façon de faire en sorte que le dérèglement climatique ne soit pas une fatalité.