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Les repérer, les convaincre, les retenir

Noticia mise sur la flexibilité

Les repérer, les convaincre, les retenir | publié le : 29.08.2022 | N.L.

D’un côté, une digitalisation galopante, de l’autre, une pénurie de compétences informatiques qui dope les salaires : dans la tech, la course aux talents accélère. Et la jeune pousse Noticia, spécialisée dans la digitalisation des tickets de caisse, y fait progressivement ses armes. Créée en 2020, elle compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs, dont la moyenne d’âge est de 24 ans, et ambitionne de doubler ses effectifs l’an prochain – des développeurs aux commerciaux en passant par les fonctions marketing et support.

Ses arguments pour les convaincre face à la concurrence, dont des grands groupes ? « Aujourd’hui, pour les jeunes profils, l’argument majeur est le sens du travail. Les développeurs ne veulent plus coder ce qui n’aura pas d’impact et les commerciaux ne veulent plus vendre ce qui ne fait pas avancer la société dans le bon sens. C’est notre force, car nous sommes une société à petite échelle où l’on peut avoir un impact visible quasi immédiatement », estime Jordan Chemouhoum, cofondateur et PDG de Noticia. Autre levier, dans une petite structure, « nous avons la possibilité de nous adapter aux besoins de chacun », développe le dirigeant. Exemple, un développeur recruté récemment « avait envie depuis toujours de vivre en Corée du Sud et d’y travailler à distance pendant quelques mois. Nous l’avons autorisé à le faire, moyennant une clause de mobilité et quelques conditions, comme celle de travailler avec des horaires français pour faciliter la communication », confie le dirigeant. Même effort sur les salaires. « Certains préfèrent un fixe élevé et une part variable qui l’est moins, d’autres l’inverse. Nous avons donc aménagé deux propositions équivalentes, en jouant sur le fixe et sur le variable. »

Difficile, en outre, dans ce secteur en tension, de garder les développeurs. La recette, là aussi, passe par la souplesse. C’est ainsi qu’un collaborateur désireux de faire le tour du monde a arrêté son CDI pour continuer partiellement pendant son périple le travail en prestation, avant de reprendre en contrat à son retour… Plus largement, « nous avons prévu de faire le point tous les deux mois pour évaluer le bien-être des collaborateurs au sein de la structure et, si nécessaire, faire des ajustements, par exemple aménager des jours de repos », poursuit Jordan Chemouhoum. Autant de solutions synonymes de « bienveillance et de volonté de trouver les meilleurs termes pour collaborer », conclut-il.

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  • N.L.