Quelles entreprises ont su le mieux motiver leurs salariés cette année ? C’est ce que l’enquête HappyIndex^(r) AtWork 2022, menée par ChooseMyCompany auprès de 50 939 collaborateurs, a voulu savoir afin de décerner son label, HappyIndexAtWork. Cette année, 405 entreprises l’ont obtenu. Mais au-delà de ce label, ce que l’enquête révèle, c’est qu’après deux ans de crise et des retours au travail parfois compliqués, les salariés se réinvestissent et affichent un niveau de motivation inédit. D’autant que 79 % des répondants trouvent du sens à leur travail, un sentiment qui leur a manqué pendant les confinements. Par ailleurs, 73 % déclarent partager une vision claire avec leurs dirigeants, qu’ils trouvent plus accessibles grâce à une participation plus large dans la prise de décisions. Conséquence, 71,2 % des salariés interrogés se disent motivés cette année (cinq points de plus qu’en 2020). Mieux, 75,2 % recommanderaient de venir travailler dans leur entreprise, soit six points de plus qu’en 2020. Une bonne nouvelle pour le recrutement, dans un contexte de marché des talents toujours tendu.

Les évolutions de l’organisation du travail sous-tendent la satisfaction générale des salariés : en cinq ans, cette dimension de la relation au travail a progressé de plus de dix points ! Au cœur : la flexibilité et le travail à distance, attentes historiques enfin satisfaites pour beaucoup de salariés. Des façons plus innovantes et collaboratives de travailler ont été adoptées par nombre d’organisations depuis deux ans et les méthodes agiles font désormais partie du quotidien. Ce sont ainsi 75 % des salariés qui estiment que leur entreprise sait mixer présence et distance pour bien travailler. Mieux encore : 78 % d’entre eux considèrent que le travail hybride leur permet de se sentir performants, une hausse de dix points par rapport à 2020. Par ailleurs, non seulement la progression du travail hybride leur a fait gagner en autonomie, mais en plus, elle permet de mieux gérer l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Seul bémol, leur rémunération, qui n’a pas évolué aussi vite que l’inflation, leur fait craindre pour leur pouvoir d’achat. Autre attente : les gestes en faveur de l’environnement, jugés perfectibles par près de la moitié des salariés.