Dans son 1^er Observatoire du travail hybride et du management digital, Arctus, éclaireur de transformations numériques des organisations, a identifié les six tendances majeures du travail hybride. D’abord, si l’hybridation du travail est devenue une organisation incontournable, elle n’est pas aboutie. De fait, « elle s’effectue encore largement en version délocalisée du travail sur site », précise Arctus. Ensuite, les salariés attendent une nouvelle posture des managers : 62 % des personnes interrogées plébiscitent l’autonomie et 42 % la confiance, pour répondre à la perte de lien social. En outre, les répondants regrettent le peu d’initiatives originales pour les accompagner dans l’hybridation du travail. Une vraie différence avec les managers, d’ailleurs, qui pensent que la communication sur le sujet est bien passée… Ainsi, 47 % des entreprises ne se penchent pas sur la maturité digitale des collaborateurs. Par ailleurs, le télétravail est désormais considéré comme un avantage compétitif pour recruter et le taux d’équipement prouve qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible… Enfin, ce 1^er Observatoire note l’accélération depuis deux ans de nouvelles pratiques et l’adoption des moyens correspondants : chat et visioconférences sont majoritaires, mais de nouveaux outils comme les tableaux blancs collaboratifs (+ 85 %) font leur apparition. Autre enseignement : la direction générale et la DSI sont en première ligne de la conduite du changement, alors que la DRH est en retrait. Pourtant à la manœuvre dans les négociations annuelles sur les accords de télétravail, elle n’est en général pas chargée du thème de l’hybridation…