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Allemagne : Elon Musk se heurte aux syndicats

À retenir | publié le : 13.06.2022 | Lys Zohin

L’Allemagne n’a pas de loi garantissant le télétravail, mais elle a des syndicats puissants. Les salariés qui sont affiliés à IG Metall et ont été élus au conseil des travailleurs de l’usine de Tesla (propriété d’Elon Musk), implantée dans la banlieue de Berlin, se sont chargés de le lui rappeler. Dernier épisode du bras de fer qui oppose le milliardaire aux syndicats, auxquels il est allergique, au point de n’en avoir aucun dans ses usines aux États-Unis, son ultimatum, lancé il y a peu, demandant aux salariés qui travaillent dans les bureaux de faire 40 heures en présentiel par semaine, sinon, ils seront licenciés… Tesla emploie déjà 4 000 personnes dans son usine (principalement des ouvriers sur les chaînes de montage de voitures électriques) et a l’intention d’accroître les effectifs pour les porter à 12 000. « Les salariés qui refusent cette demande inique et unilatérale de la direction ont le soutien des syndicats allemands, comme le veut la loi », a tonné Birgit Dietze, qui dirige IG Metall dans la région de Berlin. D’ailleurs, les constructeurs automobiles allemands sont passés, dans le sillage de la pandémie, au travail en mode hybride. Mais Elon Musk n’en démord pas. « La dernière fois que ces constructeurs ont mis une innovation sur le marché, c’était quand ? », a-t-il déclaré, arguant que la présence des salariés au bureau était source de créativité.

Auteur

  • Lys Zohin