logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

À retenir

Canada : Les entreprises misent sur les traitements fertilité pour attirer des salariés

À retenir | publié le : 30.05.2022 | L. Z.

Alors que, selon les estimations, environ un couple sur six a des difficultés à procréer, un chiffre qui, selon l’agence de santé publique du Canada a plus que doublé depuis les années 1980, et que des traitements pour infertilité comme la fécondation in vitro s’élèvent, en moyenne, à 20 000 dollars canadiens (près de 15 000 euros) pour chaque tentative, les entreprises, parfois poussées par leurs salariés en difficulté, commencent à s’y intéresser. Selon un sondage de 2020, seuls 5 % des employeurs canadiens offraient à l’époque une assurance santé qui couvrait les traitements et les procédures concernant l’infertilité. Mais aujourd’hui, alors que la pénurie de main-d’œuvre fait rage dans le pays, de plus en plus d’entreprises, notamment les grandes, se convertissent, de même que les compagnies d’assurance. C’est notamment le cas des grandes banques de Toronto. En offrant cet avantage, elles illustrent, selon les promoteurs de la lutte contre l’infertilité, leur engagement pour davantage d’équité, de diversité et d’inclusion. De fait, quatre des cinq grandes banques canadiennes ont confirmé récemment l’extension de l’assurance santé aux frais de procréation assistée. Dominic Cole-Morgan, senior vice-président à la Scotiabank, a ainsi déclaré dans la presse que l’idée, venue de salariés en difficulté, d’offrir une couverture pour ces traitements, mais aussi des aides financières pour l’adoption de même que pour la relation avec des mères porteuses, a été soutenue par la direction. « Nous comprenons le stress que cela induit chez les collaborateurs et qu’il y a diverses façons de fonder une famille », a-t-il déclaré, pour ajouter : « Cette offre pourrait aussi favoriser la rétention des salariés et l’attractivité de la banque vis-à-vis de candidats potentiels. »

Auteur

  • L. Z.