Deux tiers des actifs se disent « très » ou « assez satisfaits » de leur vie professionnelle, indique une note de l’Unédic le 27 avril 2022. Une proportion « élevée », même si évidemment tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. La situation financière constitue un critère déterminant : chez les personnes qui ont du mal à « boucler leurs fins de mois » (une des définitions de la pauvreté), on compte seulement 36 % de satisfaits (– 30 points par rapport à la moyenne). Ce constat apparaît cohérent avec d’autres éléments du baromètre de l’institution : plus d’un quart des répondants évoquent en premier la capacité à « subvenir à [leurs] besoins et à ceux de [leur] famille » lorsqu’on les questionne sur leurs attentes vis-à-vis du travail. D’ailleurs, la vie familiale remporte davantage de suffrages de satisfaction que la vie professionnelle, pour concerner 81 % des interrogés. Le travail (66 %) arrive en dernière position derrière la santé (76 %), la vie sociale (73 %), et le moral (72 %).