À peine un an et demi après avoir quitté le Haut-commissariat aux compétences, Jean-Marie Marx retrouve l’univers de la formation professionnelle après son élection, le 14 avril 2022, à la présidence de l’Agence pour la formation des adultes (Afpa). Il y succède à Jean-Pierre Geneslay, atteint par la limite d’âge. « Son arrivée est un bon signe, celui du retour possible d’une politique volontariste en faveur du développement de l’Afpa », note André Thomas, président de la section CFE-CGC de l’opérateur. Plombée par ses 132 millions d’euros de dettes (dus en grande partie à la récupération, en 2017, de son patrimoine immobilier jusqu’alors géré par l’État), quasi absente du plan de relance et des politiques de formation gouvernementales, enlisée dans un plan de réorganisation associé à un PSE qui n’en finit pas, dans le sillage du recours engagé par deux organisations syndicales (Sud et CGT), l’Agence peine à retrouver la place qu’elle estime être la sienne au sein de l’action publique.