La notion de parties prenantes a fait son chemin dans les entreprises. Elles doivent se montrer responsables envers leurs salariés, bien entendu, mais aussi vis-à-vis de la clientèle, du territoire sur lequel elles opèrent, de leurs fournisseurs, parfois à l’autre bout de la planète, sans oublier leur impact sur l’environnement et le climat. Et voici qu’un nouvel élément, au-delà des intérimaires, vient s’ajouter à ce décor : les travailleurs indépendants. Petites ou grandes, les entreprises les utilisent de plus en plus. Faute, souvent, de candidats à embaucher ou d’argent pour un CDI. Et cela tombe bien puisque les indépendants sont de plus en plus nombreux. Reste qu’avec cette évolution, les DRH doivent se forger une nouvelle philosophie. Non seulement en matière de gestion pure de ces ressources extérieures – alors qu’elles sont aujourd’hui parfois à peine averties de ce recours ! – mais aussi en matière d’onboarding, de formation, d’engagement… Les écueils sont nombreux : ces indépendants sont, par nature, libres et appelés à quitter l’entreprise à une date précise. Mais ils doivent, pendant qu’ils sont à l’intérieur, apporter le plus d’avantages possible. Des avantages qui vont évidemment au-delà de leurs simples compétences. Cohésion des équipes, transmission des savoirs, équité dans le traitement sont autant de thématiques sur lesquelles des RH traditionnellement centrées sur le CDI devront plancher. Car l’entreprise change – et comprend désormais une pluralité de statuts.