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Santé au travail : Un salarié sur deux estime ne pas avoir une bonne santé mentale

À retenir | publié le : 02.05.2022 | L. Z.

Une nouvelle étude de Capterra, plateforme d’achats de logiciels pour les entreprises, menée auprès de quelque 1 000 salariés à temps plein ou à temps partiel et n’ayant pas changé d’entreprise depuis janvier 2020 en France, montre que la santé mentale en entreprise est en baisse depuis le début de la pandémie. Si les répondants étaient près de 77 % à considérer leur santé mentale comme « bonne à excellente » avant la pandémie, ils n’étaient que 49 % à penser de même au cours de l’année 2020. Quant à la situation actuelle, si 53 % des salariés interrogés déclarent que leur santé mentale est « bonne ou excellente », la proportion décrivant leur santé mentale comme « mauvaise à très mauvaise » ne cesse de croître : ils étaient 4 % à penser ainsi avant la pandémie, puis 15 % en 2020 et 16 % en février 2022. Leur niveau de stress aussi a augmenté : ils sont 56 % à connaître un niveau de stress équivalent (avant et après la pandémie), mais 19 % sont plus stressés aujourd’hui que l’an passé. Une amélioration est cependant observée pour une partie des salariés interrogés, 25 % déclarant un recul de leur niveau de stress au cours de l’année écoulée. Parmi les salariés, les femmes connaissent un niveau de stress plus élevé : elles sont ainsi 21 % à se sentir plus stressées que l’année passée, contre 12 % des hommes. Parmi les éléments de stress mentionnés par les salariés, trois principaux se détachent : l’augmentation de la charge de travail (36 %), le manque de soutien de la part du manager (23 %) et les inquiétudes sanitaires liées à une possible infection par le virus Covid-19 sur leur lieu de travail (22 %).

Enfin, sur l’ensemble des salariés interrogés, 41 % se déclarent être « assez à très à l’aise » pour faire part de leurs problématiques de santé mentale auprès de leur entreprise, contre 27 % ayant le sentiment contraire. Les répondants sont ainsi près de 23 % à déclarer ne pas avoir parlé de leurs problèmes en raison d’une absence de sollicitation de la part de leur manager, tandis que 13 % ne se sont pas sentis suffisamment en confiance pour partager ce type d’informations auprès de leur direction. Dans le cas où leur santé mentale se détériorerait, les personnes interrogées sont près de 51 % à vouloir partager leur situation auprès d’une personne au sein de l’entreprise. Elles pourraient, à parts égales (22 %), se tourner vers des personnes-ressources comme un manager et un collaborateur, ou un représentant des ressources humaines (7 %). Quelque 38 % préféreraient cependant maintenir une certaine réserve et faire appel à des ressources externes à l’entreprise.

Auteur

  • L. Z.