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RSE : Les entreprises d’insertion proposent 10 000 emplois aux réfugiés ukrainiens

À retenir | publié le : 25.04.2022 | L. Z.

Convaincue que l’emploi est un levier central pour accueillir dignement des personnes migrantes et réfugiées, la fédération des entreprises d’insertion plaide depuis longtemps pour l’ouverture d’un droit au travail pour tous dès l’arrivée sur le territoire français. Dans le cadre de la présidentielle, elle a ainsi proposé une mesure pour que toute personne migrante ou réfugiée volontaire puisse, dès les premières semaines de son séjour en France, travailler dans une entreprise sociale inclusive. Cette proposition repose sur le strict volontariat des personnes, qui après avoir fui un pays en guerre, n’ont pas nécessairement pour priorité d’exercer une activité. En revanche, chaque personne souhaitant travailler devra pouvoir être accompagnée et se voir proposer un emploi. La crise ukrainienne a brutalement remis à l’ordre du jour cette proposition. Les entreprises d’insertion proposent donc de mettre au service de l’accueil des Ukrainiennes et Ukrainiens leur savoir-faire et s’engagent à accompagner 10 000 personnes d’ici la fin juin. Les emplois offerts seront sur des secteurs divers et sur l’ensemble des territoires métropolitains. Ainsi, à titre d’exemple, en Bourgogne-Franche-Comté, le groupe Demain propose d’accueillir et d’embaucher une vingtaine de personnes dans son atelier textile. En Bretagne, les entreprises AJI Environnement et Alter pourront accueillir respectivement une dizaine et une soixante de personnes dans le secteur de l’entretien des espaces verts et du travail temporaire. En PACA, Eurêka intérim a de son côté la capacité d’accueillir plus de soixante personnes pour des missions auprès d’entreprises du territoire. Les entreprises d’insertion accompagnent depuis plus de trente ans les personnes réfugiées et migrantes dans leur insertion professionnelle comme toute personne en situation de fragilité. Pour cela, elles signent avec elles un contrat de travail d’une durée maximale de deux ans, couplé à un accompagnement socio-professionnel pour prendre en charge les questions de garde d’enfants, de logement, de santé ou de maîtrise de la langue.

Auteur

  • L. Z.