Le nombre d’emplois vacants est de 340 300 à la fin de l’année 2021, selon la Dares. Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, il enregistre un bond de 59 %. Cette hausse est plus forte dans la construction (+ 77 %) et l’industrie (+ 68 %), mais reste aussi élevée dans le tertiaire marchand (+ 57 %) et non marchand (+ 54 %). Ces postes à pourvoir représentent toujours une goutte d’eau par rapport au nombre d’emplois occupés, qui atteint près de 30 millions. Mais la tendance est à la hausse, comme dans d’autres pays, notamment aux États-Unis et en Allemagne, pour des raisons diverses de changement de modes de vie, de contraintes familiales, de salaires jugés insuffisants ou d’épargne accumulée. Les entreprises peuvent s’ajuster en ralentissant leur activité ou en augmentant les heures travaillées par salarié, ce qui n’améliore pas forcément les conditions de travail dans les métiers pénibles même si ces heures peuvent être davantage payées. Les emplois vacants sont des postes libres, nouvellement créés, inoccupés, ou occupés et sur le point de se libérer, pour lesquels des démarches actives sont entreprises pour trouver le candidat convenable.