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Le fait de la semaine

Hardis et l’école 42 forment des codeurs

Le fait de la semaine | publié le : 21.02.2022 | N. L.

Favoriser l’insertion dans l’emploi des jeunes en décrochage scolaire ou des personnes en reconversion, en les formant aux métiers du numérique, telle est l’ambition d’un partenariat qui vient d’être signé par l’éditeur grenoblois de logiciels Hardis et l’école 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes. « La méthode d’apprentissage utilisée par l’école 42 permet de s’adresser à des personnes qui n’ont pas forcément réussi dans les systèmes éducatifs traditionnels. Elle est fondée sur la “peer pédagogie”, autrement dit, sur un travail avec les pairs et l’apprentissage par projet – sans cours, ni professeurs, ni théorie. On y apprend en faisant », explique Quentin Bollache, directeur de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes. Pas besoin d’être fort en mathématiques, le code s’apparentant davantage à une certaine logique. « C’est pour cela que l’école est ouverte à tous, sans condition d’âge, ni de diplôme », précise le dirigeant de cet établissement membre du réseau des écoles 42, qui veut doubler ses effectifs étudiants à 250 par an à l’horizon 2025, tout en renforçant la mixité, avec 25 % des femmes apprenantes contre 10 % à l’heure actuelle. Pour l’ETI Hardis (1 200 collaborateurs), mécène de l’école, ce partenariat répond aussi bien à ses besoins de recrutement qu’à l’un des volets de sa politique RSE, l’insertion par l’éducation. « Notre engagement auprès de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes s’inscrit dans notre stratégie de développement de l’emploi à l’échelle locale. Il vise également à favoriser l’insertion sociale par la reconversion », a indiqué dans un communiqué Nicolas Odet, président d’Hardis Group. Basée à Grenoble et présente également à Lyon, l’entreprise prévoit d’embaucher au total 340 collaborateurs cette année. Quant à la région, la pénurie de développeurs y est estimée à 6 000 par an… Une démarche qui, là aussi, devrait fonctionner en tant qu’ascenseur social. « Dans le contexte d’un marché de l’emploi très tendu, les salaires dans les métiers auxquels forme 42 sont bien plus élevés que la moyenne, à 36 000 euros dès la première année. Et à chaque changement de poste, cela augmente », avance Quentin Bollache. Le directeur de 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes en est convaincu : « Le numérique, aujourd’hui, et en particulier 42, étant donné sa facilité d’ouverture et sa qualité technique d’enseignement, permettent de s’élever socialement, que l’on soit en reconversion ou que l’on ait eu au départ dans la vie moins de chance que les autres. »

Auteur

  • N. L.