D’un côté, des métiers rémunérateurs et pénuriques, de l’autre un manque de diversité dans les équipes. Et au milieu, des talents féminins, des publics éloignés de l’emploi, des personnes en reconversion… Comment créer les passerelles nécessaires ? À l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, le 20 février, nous mettons un coup de projecteur sur deux initiatives innovantes, qui visent précisément à le faire.
Alors que la pandémie a mis en lumière les multiples vulnérabilités de nos sociétés, le monde s’apprête à célébrer la Journée de la justice sociale, le 20 février prochain. Cette année, l’accent est mis sur la nécessité de renforcer l’emploi formel pour réduire les inégalités. Une problématique qui concerne en premier lieu les femmes. À travers la planète, et particulièrement dans les pays en développement, elles occupent en effet une large part des emplois dits « non structurés » ou informels, aux salaires très bas, voire inexistants… Mais dans les pays développés, les femmes pâtissent aussi d’écarts de salaire et restent minoritaires dans certains secteurs. C’est notamment le cas de la tech, où elles ne représentent qu’un tiers des effectifs. Or c’est ce domaine qui embarque désormais l’ensemble de l’économie et de la société vers une transition. Et, selon un récent sondage du réseau social LinkedIn, le numérique offre les métiers les plus porteurs. Au-delà des femmes, c’est tout un vivier de candidats potentiels pour qui le numérique pourrait être synonyme d’insertion dans l’emploi – et dans la société… Illustration avec deux initiatives visant à engendrer davantage de justice sociale.