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Suisse : des parlementaires veulent introduire une flexibilité horaire partielle dans le temps de travail

L’actualité | Internationale | publié le : 21.02.2022 | L. Z.

Travailler de 6 heures à midi, consacrer son après-midi et sa soirée à sa famille, puis reprendre le travail de 22 heures à minuit : c’est actuellement illégal en Suisse, mais pourrait devenir possible. Pour certaines catégories d’actifs, en tout cas, comme le précise le quotidien Neue Bürcher Zeitung. En effet, la commission parlementaire fédérale qui traite des affaires économiques a pour projet de proposer davantage de souplesse dans l’organisation de leur temps de travail pour les cadres, et en particulier ceux qui bénéficient d’une grande autonomie dans leur quotidien et travaillent dans le secteur de la technologie de l’information, du conseil, de l’audit ou de la fiducie. La mesure, qui vise à encadrer moins strictement le travail de nuit et dominical, concernerait, selon ses partisans, 5 % de la population active suisse. Une perspective qui inquiète les syndicats. Ils anticipent en effet des conséquences « désastreuses pour la santé psychique : burn-out, auto-exploitation et perte importante des contacts sociaux », selon l’Union syndicale suisse. De son côté, le syndicat Unia critique une proposition qui « attaque frontalement la santé des travailleurs » et aurait pour conséquence « le travail 24 heures sur 24 et la joignabilité permanente ». Le Conseil fédéral, la chambre basse de l’Assemblée, doit se prononcer prochainement sur cette proposition législative.

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  • L. Z.