Le nombre de salariés en activité partielle ne représentait plus que 2 % des effectifs du secteur privé en novembre 2021, avant la nouvelle vague Omicron, selon le ministère du Travail. Cette part « se concentre désormais dans quelques secteurs », observe de son côté la Banque postale, le 24 janvier 2022. C’est notamment le cas pour la fabrication de matériel de transport (construction automobile, aéronautique), dont l’activité se situe encore très en deçà de son niveau d’avant crise. Dans ce secteur, le nombre de salariés en chômage partiel était même supérieur, en octobre 2021, à son niveau de fin 2020. De même, les services de transport ainsi que l’hôtellerie-restauration restent soutenus par la béquille du dispositif, même si le nombre de personnes concernées est « sans commune mesure avec le pic du printemps 2020 ». Certains segments de cette activité tournent encore au ralenti, notamment les hôtels parisiens et plus largement franciliens « qui restent pénalisés par l’absence de la clientèle internationale et des évènements d’affaires ».