Des journées de 12 heures, sept jours par semaine, avec un salaire en dessous du minimum légal et des conditions de logement désastreuses… Alors qu’une récente enquête montre les conditions de travail et l’exploitation des salariés, notamment des migrants illégaux, chargés de ramasser des tomates mises en boîte pour être ensuite vendues dans les supermarchés néerlandais, CBL, l’un des leaders de la grande distribution, veut mettre fin à ces pratiques. Avec le syndicat FNV, elle pointe les responsabilités de l’Union européenne et du gouvernement italien. Et pour les supermarchés, elle propose un meilleur système de certification pour les producteurs de tomates que celui qui est actuellement en place.