Lorsque Andreas Flaten n’a pas reçu la totalité son solde de tout compte, en janvier dernier (il manquait, selon lui, l’équivalent d’environ 1 000 euros), il a demandé au Département fédéral du travail de poursuivre son employeur, Walker Autoworks, pour vol de salaire. Refusant d’abord, l’entreprise s’est finalement exécutée, en mars 2021, mais en versant le solde manquant sous la forme de près de 100 000 pièces jaunes, amenées dans une brouette et déposées dans l’allée du garage de l’ancien salarié, à Fayetteville, en Géorgie… Mal lui en prit, puisque le gouvernement fédéral poursuit désormais l’entreprise, estimant que cette attitude constitue un acte de représailles illégal… Et la situation risque de se compliquer pour la société de réparation de voitures, puisque les fonctionnaires du Département du travail ont noté également qu’elle avait, de façon répétée, refusé de payer des heures supplémentaires à ses salariés, quand ce n’était pas des insultes, écrites sur les chèques pour le versement des salaires… Pour sa défense, la société a lancé une vidéo dans laquelle elle dit combattre la « cancel culture » qui régnerait aux États-Unis et donnerait un pouvoir démesuré aux salariés et au gouvernement…