Créer les bons réflexes. Au même titre que la santé physique, la santé mentale s’entretient au quotidien. Créer les bons réflexes veut dire, dans un premier temps, s’observer : être à l’écoute de soi, de ses émotions et de son corps, qui envoie des signaux, par exemple lorsque les nuits sont plus agitées, que la mémoire nous fait défaut, que les maux de ventre ou de dos sont plus fréquents ou que les maladresses s’enchaînent. Ensuite, prendre quelques minutes chaque jour pour mettre en place de petites actions pour se détendre ou se réoxygéner le cerveau. « Se ressourcer peut passer notamment par une simple balade de dix minutes pour prendre l’air, un exercice de respiration ou de méditation de pleine conscience, une pause où l’on change d’environnement, de pièce, pour boire une boisson chaude, écouter de la musique, le tout pour retrouver sourire et énergie », indique ainsi Julia Néel Biz. « Car mettre en place ces actions ou prendre du temps pour les mettre à exécution permet de se préserver », ajoute-t-elle.

En finir avec le mythe du super-héros/de la super-héroïne. Nous avons tous divers traits de caractère, dont certains peuvent nous déplaire. Mais il nous faut accepter d’être « complet », d’une part, et cela ne signifie pas être parfait, d’autre part… Or accepter, voire dévoiler ses vulnérabilités et ses faiblesses permet de favoriser une meilleure santé mentale.

Prendre du recul par rapport aux croyances limitantes et apprendre à questionner les pensées négatives. Il s’agit là de prendre conscience que ces pensées ne sont pas la réalité, et qu’il est possible de s’en détacher ou, en tout cas, de les mettre à distance.

Cultiver l’optimisme et la gratitude – même si cela peut sembler difficile, en particulier en cette période troublée. Certains exercices de méditation ou des actions en faveur des autres permettent de modifier progressivement l’angle à partir duquel nous observons notre condition. Outre cet effort, car c’en est un, il est important de réfléchir à ces nouvelles priorités, en mesurant le temps accordé par jour, par semaine ou par mois à chacune dans ce domaine.

Apaiser les rapports à l’autre en pratiquant la communication non violente. Il s’agit avant tout de prendre le temps de réfléchir à la manière dont on interagit, de la façon dont on s’exprime pour améliorer la qualité de la communication.

Prendre des temps de pause et de plaisir. En alternant les moments de concentration et de détente. Et enfin, se déconnecter réellement… de temps en temps.