En 2019, 34 % des salariés déclarent qu’ils n’ont « pas d’autonomie dans l’organisation du temps de travail », indique l’Insee le 18 novembre. Les salariés de ce groupe occupent fréquemment un poste dans la fonction publique ou d’employé dans le privé : ils sont aides-soignants, infirmiers ou professeurs des écoles, conducteurs routiers et serveurs, commis de restaurant, aides et apprentis de cuisine ou employés de l’hôtellerie. À ce groupe s’ajoutent 23 % de salariés dont les horaires de début ou de fin de journée sont imposés, mais qui bénéficient d’une certaine flexibilité : ils peuvent interrompre leur travail pour raison personnelle. Ce sont souvent des métiers qui ne s’exercent pas face à du public ou à des clients et où les salariés peuvent être plus facilement remplacés par un collègue en cas de besoin. Il en résulte une certaine liberté pour poser des congés au dernier moment et éventuellement pour s’absenter une heure ou deux pour raison personnelle. À côté de ces deux groupes, 43 % des salariés disposent d’une large autonomie, souvent les cadres.