Alors que les grandes entreprises nipponnes ont été critiquées pour le recours à des sous-traitants faisant travailler, en Chine ou ailleurs, des salariés, notamment au Xinjiang, dans des conditions indignes, le conseiller spécial du nouveau Premier ministre a exprimé récemment sa volonté de sensibiliser ces entreprises aux droits humains et aux risques encourus en cas de non-respect de ces droits. « Certains pays en Europe incorporent les droits humains dans les contraintes faites aux entreprises et les États-Unis interdisent l’importation de produits qui auraient été fabriqués dans des conditions de non-respect des droits humains, a-t-il déclaré. Cela doit aussi faire partie des préoccupations des entreprises japonaises. » Déjà, les sociétés cotées ont été enjointes de respecter les droits humains dans le cadre de leur bonne gouvernance par les autorités boursières.