En moyenne, entre 2017 et 2019, 75 % des sortants d’un contrat de professionnalisation occupent un emploi six mois après la sortie, a indiqué la Dares, le 29 octobre 2021. Un ancien bénéficiaire sur cinq est au chômage, tandis que 4 % poursuivent leurs études et 2 % sont inactifs. Parmi la totalité des sortants, près de la moitié occupe un emploi durable, c’est-à-dire un CDI, un CDD de plus de six mois ou un poste de fonctionnaire. La moitié des bénéficiaires sortis de contrat en 2019 restent dans la même entreprise. C’est dans l’industrie du textile et de l’habillement que cette situation est la plus répandue (68 %). Les sortants en 2019 des entreprises du commerce ou de l’hébergement-restauration sont les moins bien insérés. Au sein de ces secteurs, les ruptures de contrats sont plus fréquentes (18 % et 25 %). Ils ont été particulièrement exposés à la crise sanitaire. Par ailleurs, l’obtention d’une qualification préparée pendant le contrat "s’accompagne d’une meilleure insertion dans l’emploi".