On connaissait la métaphore des cygnes noirs, les voilà désormais verts. Selon un rapport publié en avril dernier, intitulé « Biodiversité et réassurance : un écosystème en danger », par la société de réassurance SCOR et le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), ces risques environnementaux sont caractérisés, entre autres, par des externalités négatives significatives, leur ampleur géographique, de même que par un niveau d’impact et de complexité élevé. De quoi dresser une liste des menaces liées à l’érosion de la biodiversité qui pèsent sur les entreprises. En résumé :
• Risques liés aux matières premières (pénurie, perte ou qualité moindre de ressources).
• Risques liés à la supply chain.
• Risques de vulnérabilité (dommages matériels en raison des événements aigus).
• Risques réputationnels (baisse de la valeur de la marque due à une prise de conscience du public de l’impact négatif sur la biodiversité).
• Risques de marché (évolution de la demande sur le marché).
• Risques réglementaires et de litiges (nouvelles restrictions légales pour lutter contre la perte de la biodiversité susceptibles d’affecter les conditions opérationnelles).
• Risques financiers (exigences et coûts croissants pour accéder aux services financiers).