Environ 4 % de la population adulte recourt au travail dissimulé, indique l’Insee le 7 octobre 2021 (Enquête pilote auprès des ménages sur la fraude). Du côté des particuliers employeurs, ce serait surtout l’absence de freins moraux et de peur de sanctions qui favoriserait ce comportement, davantage que le niveau de revenu. La perception de l’entourage joue notamment un rôle clé dans le passage à l’acte. De même, la tolérance de la fraude fiscale influence le recours au travail dissimulé. Du côté des travailleurs, les emplois concernent principalement des activités complémentaires. Dans la majorité des cas, les personnes occupent un emploi déclaré à temps complet : 78 % des individus ayant connu un épisode de travail dissimulé travaillent au moins 35 heures par semaine. Le travail non déclaré en France apparaît ainsi plutôt comme une activité d’appoint. Ces résultats pour la France sont proches de ceux obtenus en Allemagne.