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Gestion des compétences : Nouvel accord-cadre sur la formation professionnelle

L’actualité | publié le : 25.10.2021 | L. Z

Après le télétravail et la santé au travail, un nouvel accord sur la formation professionnelle est intervenu entre partenaires sociaux, à l’issue de la séance de négociation du 14 octobre dernier, sous la forme d’un accord-cadre national interprofessionnel pour « adapter à de nouveaux enjeux la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Le texte est soumis à la signature des partenaires sociaux jusqu’au 15 novembre. Suivra ensuite une série de négociations sur sept thématiques (intitulées respectivement : encourager durablement le recours à l’alternance ; professionnaliser l’usage du CPF ; compétences, enjeux stratégiques pour les entreprises ; simplifier le système de certification ; pilotage de la formation professionnelle ; financement de la formation professionnelle et transitions professionnelles) que les participants veulent voir aboutir en juin prochain. « Cet accord pose un état des lieux de la loi du 5 septembre 2018 et redonne aux acteurs de la formation professionnelle de nouveaux moyens pour que le développement des compétences des salariés soit réellement un enjeu stratégique de chaque entreprise », indique ainsi le Medef dans son communiqué de presse, pour ajouter : « Il faut se réjouir en particulier que la question du financement de la formation des entreprises de 50 à 300 salariés soit traitée dans cet accord : c’était une carence de la loi du 5 septembre 2018. » S’il contient 49 propositions pour adapter la loi de 2018, ces dernières, assez vagues, changent pour l’instant peu le fond. Mais ce premier aboutissement fait la démonstration de la vitalité d’un paritarisme de proposition, selon l’expression du Medef. Et surtout, en filigrane, l’accord-cadre vise à donner le “la” auprès du gouvernement qui sera constitué à l’issue de la prochaine élection présidentielle. Toutefois, parmi les syndicats de salariés, la CFE-CGC semble sceptique, face au flou des 49 propositions, tandis que la CGT est plus hostile, et pourrait donc ne pas signer l’accord-cadre, sans toutefois refuser les négociations à venir.

Auteur

  • L. Z