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Les immigrés exercent surtout des métiers pénibles

Les clés | Tendance éco | publié le : 12.07.2021 | Alain Roux

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Les immigrés exercent surtout des métiers pénibles

Crédit photo Alain Roux

En France, en 2017, un emploi sur dix était exercé par un immigré, c’est-à-dire résident en France et né à l’étranger, indique la Dares. La présence de ces 2,7 millions de personnes « est le résultat d’une longue histoire migratoire, nourrie par des flux successifs d’horizons et de motivations très variés ». Trois familles professionnelles rassemblent plus d’un quart d’immigrés dans leurs effectifs : les employés de maison (39 %), les agents de gardiennage et de sécurité (28 %), les ouvriers non qualifiés du gros œuvre du BTP (27 %). Leurs métiers se caractérisent globalement par des conditions de travail plus pénibles que la moyenne : contraintes physiques, contraintes de rythme, travail répétitif, les jours non ouvrables ou en dehors des plages habituelles, et morcellement des journées. En matière de statut, ils ont plus fréquemment un contrat de travail à durée limitée (15 % contre 10 %), ou un temps partiel (21 % contre 16 %), et exercent un peu plus souvent une activité non salariée (12 % contre 11 %). À l’inverse, ils bénéficient moins souvent du statut de titulaire de la fonction publique (6 % contre 16 %) ; l’accès est fermé aux étrangers qui n’ont pas une nationalité de l’Union européenne, voire à tous les étrangers pour les emplois dans l’armée ou la police. Les ressortissants d’un pays hors UE peuvent toutefois être recrutés en tant que contractuels non titulaires. Or, 57 % n’ont pas la nationalité française, les autres ayant été naturalisés Français.

Auteur

  • Alain Roux