Plus d’un actif sur trois (34 %) déclare être gêné par certains éléments de leur vie privée circulant sur Internet, contre 20 % en moyenne dans la population, indique une étude du Crédoc de juillet 2021. Cette proportion atteint 51 % chez les chefs d’entreprise (ou artisans, agriculteurs exploitants), 39 % chez les cadres et professions intellectuelles supérieures, qui sont davantage touchés que les professions intermédiaires (29 %) et les ouvriers (25 %). D’un autre côté, grâce au télétravail, une part croissante d’actifs considère qu’Internet permet une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle (58 % en 2020, contre 42 % en 2013). Cette amélioration résulte probablement « d’une meilleure maîtrise des nouvelles technologies, d’un effet d’habitude aux évolutions technologiques, mais aussi d’un meilleur encadrement légal et réglementaire ». Car une part significative des actifs en emploi (43 %) déclarent disposer, dans leur environnement professionnel, du droit à la déconnexion garanti par une charte ou un dispositif limitant les échanges numériques en dehors des horaires de travail habituels.