Si des études alertent sur l’épuisement des salariés après un an de crise sanitaire, notamment dû au télétravail, d’autres à l’inverse ont du mal à revenir au bureau. Gain de temps dans les transports, meilleure qualité de vie, voire envie de se mettre au vert, la crise de la Covid-19 a accéléré « l’engouement pour le télétravail », et « quoi qu’on en dise », les entreprises réticentes vont devoir en tenir compte, jugent les consultantes en RH auteures de ce guide. Partisan d’un télétravail volontaire (pas plus de deux jours par semaine), leur livre s’adresse aux managers, les invitant à « un temps de réflexion » nécessaire pour aménager les modalités. Pour aller vers un télétravail « durable », rien n’est possible sans l’engagement de la direction. Mais il faudra « tirer les leçons du confinement », des limites des outils, de son « propre management » et du vécu de chaque collaborateur en respectant leur choix, estiment-elles. Côté démarche, les auteures invitent les chefs à mieux anticiper les projets « télétravaillables », à redéfinir « les règles du jeu » en matière d’objectifs ou à définir un jour fixe au bureau. Le système est « réversible » pour le salarié, mais le manager doit aussi « être à l’aise pour annuler ou reporter une journée prévue de télétravail en cas de nécessité ». À la croisée du management et des sciences humaines, un joli tour d’horizon d’actualité. Sans angélisme…