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SOS stages

Billet | publié le : 05.07.2021 | Jean-Paul Coulange

Pas encore de retour à la normale pour les stagiaires. Après un été 2020 gâché par la crise sanitaire, le cru 2021 s’annonce, certes, meilleur pour les jeunes, essentiellement diplômés, en quête d’un stage d’été. Mais, alors que le stage est souvent considéré comme une période d’essai grandeur nature, le ralentissement des recrutements a eu pour corollaire de réduire le volume d’offres. De surcroît, avec le développement du télétravail, les entreprises n’ont plus les mêmes capacités d’accueil, faute de collaborateurs en nombre suffisant pour encadrer les stagiaires. Quant aux étudiants, certains ont préféré jeter leur dévolu sur un job d’été, plus rémunérateur qu’un stage, dont la gratification minimale atteint à peine 4 euros par heure, soit 2,5 fois moins que le Smic horaire, pour un stage d’au moins deux mois consécutifs. Les jeunes auront vraisemblablement moins de difficultés à trouver un job d’été, une trentaine de dirigeants de grandes entreprises – Leclerc, Decathlon, Manpower ou encore la Caisse d’épargne – s’étant engagés à déposer 10 000 offres dès le 1er juin, dans le cadre du plan 1 jeune 1 solution. Mais les jeunes à la recherche d’un stage n’ont, pour autant, pas été oubliés par le plan gouvernemental qui prévoit également de doper le mentorat et le tutorat. Selon les experts, l’horizon devrait s’éclaircir en 2022. Une échéance bien lointaine pour les étudiants qui galèrent depuis l’an dernier.

Auteur

  • Jean-Paul Coulange