La ministre du Travail, Zeta Emilianidou, vient d’annoncer le lancement de consultations avec les partenaires sociaux sur l’opportunité d’introduire un salaire minimum national dans le pays. En effet, Chypre fait partie des quelques États membres de l’Union européenne (avec le Danemark, l’Italie, l’Autriche, la Finlande et la Suède) qui n’offrent pas cette garantie pour tous les travailleurs. Le salaire minimum existe cependant à Chypre, mais il est décidé par décret ministériel et ne concerne que neuf professions. Le gouvernement va donc lancer des études de « sensibilité » pour analyser l’impact possible d’un salaire minimum national, tant au point de vue social que micro-économique. L’initiative s’inscrit dans les propositions européennes visant à adopter un cadre pour un salaire minimum garanti, adapté à la situation de chacun des États membres de l’Union.