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Royaume-Uni : Les pubs craignent pour leur avenir avec la fin des aides gouvernementales

L’actualité | Internationale | publié le : 31.05.2021 | Lys Zohin

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Royaume-Uni : Les pubs craignent pour leur avenir avec la fin des aides gouvernementales

Crédit photo Lys Zohin

Plusieurs organisations patronales, en particulier dans l’hôtellerie et la restauration, ont écrit à Kwasi Kwarteng, secrétaire au Travail, pour lui demander de poursuivre au-delà du 21 juin les aides de l’État octroyées aux entreprises depuis le début de la pandémie, sous peine de voir se multiplier les faillites. Les entreprises mettent en particulier en avant le fait que d’un seul coup, elles devront, pour certaines d’entre elles, s’acquitter d’une année complète de loyers et autres dettes qu’elles ont accumulées au fil des mois de pandémie. Ainsi, selon la fédération de l’hôtellerie et du loisir, ce secteur afficherait un total de 2,5 milliards de livres d’arriérés (près de 3 milliards d’euros). En conséquence, les hôteliers, restaurateurs et gestionnaires de pubs demandent qu’une « juste partie » des dettes liées au paiement des loyers soit effacée, de même qu’ils militent pour que l’interdiction des expulsions soit maintenue au-delà du 21 juin. Le secrétaire au Travail a assuré qu’il travaillait pour trouver un arrangement entre locataires et propriétaires et a indiqué qu’il prendrait une décision le 14 juin en ce qui concerne un possible prolongement des mesures, en particulier pour les expulsions.

Reste que ces assouplissements, s’ils ont lieu, ne suffiront pas. Le secteur de l’hôtellerie-restauration doit aussi faire face à des contraintes, même allégées, en matière de distanciation sociale, qui pénalisent les activités, et surtout, il connaît une pénurie de main-d’œuvre inédite. Si un récent rapport du Chartered Institute of Personnel and Development a appelé à ce que le secteur améliore les conditions de travail et de salaires pour attirer de nouveau des candidats, nombre d’entre eux, étrangers, sont à l’extérieur du pays et ne font pas mine de vouloir y revenir. Au point de devoir fermer boutique ? Certains le craignent.

Auteur

  • Lys Zohin