Dans le cadre de son plan post-pandémie, fondé sur un modèle d’organisation du travail hybride, le cabinet d’expertise comptable international a indiqué à ses 16 000 salariés au Royaume-Uni qu’ils ne devraient venir au bureau que deux jours par semaine en moyenne, à partir du mois prochain. Ils passeront le reste du temps à travailler chez eux ou chez les clients. En outre, au cours de l’été, les collaborateurs bénéficieront de deux heures et demie de temps de repos supplémentaire chaque semaine, « afin de leur permettre de se réénergiser », a indiqué KPMG. Enfin, tous les collaborateurs auront un jour de congé payé en plus, le 21 juin, date à laquelle les autorités britanniques devraient lever les restrictions en matière de distanciation sociale. « Nous faisons confiance à nos collaborateurs, a déclaré Jon Holt, directeur général de KPMG UK. Cette nouvelle façon de travailler leur donnera la possibilité de planifier leur semaine de travail selon leurs besoins. La pandémie a montré qu’il ne s’agit pas de savoir d’où l’on travaille, mais de quelle manière on travaille. » Toutes les entreprises réfléchissent à une nouvelle organisation du travail, mais toutes n’ont pas adopté la vision de KPMG. Ainsi, Google prévoit que seuls 20 % des équipes travaillent de chez elles de façon permanente à l’avenir, un peu partout dans le monde, tandis que Goldman Sachs a indiqué à ses troupes, aux États-Unis comme à la City de Londres, qu’elles devraient de nouveau prendre le chemin du bureau le mois prochain.