Alors que l’Inde fait face à une nouvelle vague de coronavirus, les géants de la tech ont mis sur pied de véritables conseils de guerre – les uns pour trouver des bouteilles d’oxygène, les autres des médicaments ou des lits d’hôpitaux, au bénéfice de leurs salariés infectés. C’est ainsi le cas, entre autres, de Goldman Sachs, de Standard Chartered, d’Accenture, d’Infosys et de Wipro. Leur but, face à cette dépendance à l’Inde, est de faire en sorte que les activités se poursuivent. Et alors que certaines, comme Goldman Sachs, avaient récemment indiqué que les salariés devaient retourner travailler au bureau, elles ont toutes fait marche arrière. Il semble qu’initialement, les managers locaux aient eu du mal à faire comprendre la gravité de la situation aux directions basées hors de l’Inde. En outre, certaines ne voulaient pas, en vaccinant de jeunes techies, apparaître comme défiant les règles d’âge établies par le gouvernement (abandonnées depuis le 1^er mai). « Peu importe notre image, le fait est que les Indiens sont en danger de mort », a déclaré dans la presse indienne l’un des managers locaux d’une grande entreprise internationale de la tech, préférant rester anonyme.