Selon l’enquête « Bien-être des salariés dans la nouvelle normalité », menée par Achievers, une organisation spécialisée en qualité de vie au travail, plus d’un tiers (37 %) des salariés britanniques interrogés se considèrent moins engagés cette année qu’en 2020. Seuls 28 % d’entre eux se déclarent au contraire plus engagés aujourd’hui qu’hier (33 % considérant que leur niveau d’engagement n’a pas changé). Des résultats qui ont de quoi inquiéter les employeurs, estime Achievers, d’autant que les niveaux d’engagement sont plus élevés dans certains autres pays d’Europe. Ainsi, les salariés allemands sont 35 % à se dire plus engagés aujourd’hui, après une année de pandémie et de confinement. Le nombre de salariés allemands qui se décrivent comme moins engagés n’est que de 23 %. Seule bonne nouvelle du côté britannique, les salariés estiment que leur employeur a bien géré la situation inédite dans laquelle ils se sont trouvés ces derniers mois. Ainsi, 83 % des collaborateurs considèrent que leur entreprise a bien, voire très bien, géré les restrictions sanitaires, alors qu’en Allemagne, ce pourcentage n’est que de 80 %, précise l’enquête. Autre élément positif, en particulier pour les managers britanniques, 62 % des collaborateurs estiment que leur employeur se soucie de leur bien-être mental. Certes, ce pourcentage est en deçà de ce qui est perçu par les salariés néerlandais. Ces derniers sont, à 78 %, convaincus que leur employeur s’implique dans leur santé mentale, mais le Royaume-Uni devance l’Allemagne, où seuls 47 % des salariés estiment que leur employeur s’intéresse à leur bien-être. Enfin, la moitié des salariés britanniques estiment que leurs efforts, tout au long de la pandémie, ont été reconnus par leur hiérarchie. Si les Néerlandais sont devant les Britanniques (avec 56 % de réponses positives), ces derniers devancent les Allemands, qui ne sont que 45 % à considérer que leur engagement durant la pandémie a été reconnu. Selon Jon Maddison, d’Achievers, « si les organisations veulent traverser la crise sans encombre, elles ont intérêt à se concentrer sur la façon dont elles gèrent et motivent leurs salariés, en se focalisant sur la façon d’encourager et de reconnaître leur engagement ».