Alors que le Code du travail interdisait jusqu’à présent aux entreprises de laisser leurs salariés prendre leur repas dans les locaux affectés au travail, le ministère du Travail a proposé d’assouplir cette mesure afin de limiter d’éventuelles contaminations dans les restaurants d’entreprise. « C’est une simple recommandation, facile à mettre œuvre », précise José Felix, DRH d’Aldes, une ETI familiale basée dans la banlieue lyonnaise, spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de solutions pour améliorer la qualité de l’air et le confort thermique dans le bâtiment. L’entreprise emploie au total 1 400 salariés dans 13 pays, dont 700 en France et 300 au siège social, à Vénissieux.

« Nous avions, au début de la pandémie, fermé notre service de restauration collective, qui servait environ 200 repas par jour. Nous avons demandé à chacun d’apporter son repas, pris une salle de 250 mètres carrés. Mais ce n’était pas idéal », souligne le DRH. Outre les risques de contamination à prévenir, l’entreprise voulait conserver le lien social qui accompagne le repas. Aldes découvre les services offerts par Dejbox, une société de livraison de repas pour les bureaux. « Le salarié paie la même chose qu’au restaurant d’entreprise, l’employeur prenant en charge 40 % du prix. Nous avons proposé ce schéma à Dejbox qui a accepté et a commencé à livrer quelques jours plus tard. Il nous a suffi d’investir dans des fours à micro-ondes », poursuit José Felix. Ce sont plus de 80 repas que la société de livraison fournit chaque jour au siège. Au point qu’Aldes a l’intention de pérenniser l’opération, en modulant le contrat en fonction des congés. Autre satisfaction pour Aldes, Dejbox est implantée sur le territoire lyonnais « et contribue ainsi au maintien de l’emploi ».