La crise de la Covid-19 « a eu un effet ralentisseur sur les projets d’embauche qui étaient prévus au sein des établissements », selon l’enquête de l’Unédic publiée le 24 mars. En effet, selon les employeurs interrogés en septembre 2020, 57 % des projets d’embauche ont été repoussés ou annulés, et 7 % des employeurs interrogés envisageaient d’allonger les périodes d’essai compte tenu de la crise. De plus, 15 % ont évoqué des licenciements, dont 9 % pour raisons économiques. Pourtant, 63 % des dirigeants se disaient confiants pour l’avenir de leur établissement. Environ la moitié des employeurs ont conduit des recrutements depuis le début de la crise (49 %), sans modifier leurs canaux habituels. Ils ont surtout mobilisé leur réseau personnel ou professionnel (73 %), mais aussi puisé dans les CV remis en mains propres (70 %) et les candidatures spontanées par Internet (61 %). Par ailleurs, le recours à la formation pendant la durée du chômage partiel s’est heurté aux difficultés économiques et aux incertitudes de la période, tout comme au problème de synchronisation entre le temps d’inactivité et de formation.