Le nombre de plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) continue sa décrue, selon une étude de la Dares sur le marché du travail datée du 1^er avril. Il a atteint 20 dossiers hebdomadaires en moyenne en janvier, est passé à 13 en février, puis à 12 en mars. Dans le même temps, le nombre de ruptures de contrats de travail envisagées dans ce cadre a baissé autour de 1 000 en moyenne chaque semaine en mars, au lieu de 2 700 en moyenne en février, avec un pic à 9 233 fin janvier. Cette modération s’explique « par des procédures PSE de moindre ampleur comparées aux deux mois précédents, car initiées dans des entreprises plus petites et concernant moins d’établissements ». Depuis un an, les 105 500 ruptures de contrats de travail envisagées concernent dans près de la moitié des cas des entreprises de 1 000 salariés ou plus. Le secteur de l’industrie manufacturière concentre 32 % des ruptures, suivi par celui du commerce et de la réparation automobile (19 %), puis par celui du transport et de l’entreposage (15 %). Par ailleurs, depuis un an, près de 7 400 procédures de licenciement collectif pour motif économique hors PSE ont été notifiées auprès des Direccte. Ces procédures concernent dans plus de neuf cas sur dix des licenciements de moins de dix salariés, et dans un cas sur cinq le secteur du commerce et la réparation d’automobile. En parallèle, le nombre d’inscriptions à Pôle emploi reste inférieur à l’année précédente (-27,6 %), et les inscriptions en formation des demandeurs d’emploi sont, elles, très dynamiques début 2021. Le compte personnel de formation connaît en effet un boom avec une hausse des inscriptions de 163 %, les onze premières semaines de 2021 par rapport à 2020.