C’est, selon une étude de la Dares présentée le 25 mars, lors d’une réunion du comité de suivi et d’évaluation des ordonnances, le pourcentage des salariés qui seraient couverts par des instances représentatives du personnel (IRP). Entre 2018 et 2020, le taux de couverture des salariés serait passé – les chiffres n’ont pas encore été consolidés – d’environ 44 % à 41,9 % pour les IRP. Le taux de couverture des salariés par des délégués syndicaux serait passé, quant à lui, de 11,9 % à 10,1 % sur la même période. En outre, sur 40 000 entreprises observées par le comité de suivi, moins de 5 % ont installé des représentants de proximité. Pour certains syndicats, comme Force ouvrière, cette baisse de la représentation est la conséquence directe des ordonnances de septembre 2017. Elle s’expliquerait aussi par une crise des vocations à quoi s’ajoute la limitation du nombre de mandats qui a amené de nombreux élus à ne pas se représenter, ou encore par la crise sanitaire qui a refroidi les ardeurs dans les entreprises qui ont installé leur premier CSE en 2020.