Inquiète de la santé mentale de ses salariés, la nouvelle patronne de la banque d’investissement Citigroup a décidé que le vendredi serait un jour sans réunions virtuelles. Dans la foulée, elle a également annoncé que le vendredi 28 mai serait un jour férié dans la banque, afin de permettre aux collaborateurs de souffler un peu. De même, elle les a encouragés à prendre des congés pendant l’été. « Nous avons des activités à travers les fuseaux horaires, mais lorsque nos journées de travail débordent sur la nuit et le week-end, cela nous empêche de recharger nos batteries, ce qui n’est bon ni pour les salariés ni, in fine, pour la banque. Et je sais, à partir de mon expérience et des témoignages autour de moi, que cette situation n’est tout simplement pas tenable », a-t-elle écrit dans un mail envoyé aux 200 000 collaborateurs de l’institution financière. Cette décision arrive dans le sillage d’un rapport, publié par de jeunes banquiers de Goldman Sachs, se plaignant d’horaires démentiels et de conditions de travail « inhumaines ».