Les entreprises réduisent le télétravail. C’est le constat d’une enquête de la Dares menée début mars. Selon les données recueillies, 26 % seulement des salariés ont été en télétravail au moins un jour par semaine en février, soit le même niveau que depuis décembre. Près de la moitié des salariés (48 %) l’ont été entre deux et quatre jours par semaine, 14 % un jour par semaine et 7 % quelques jours par mois. Un peu moins d’un tiers (31 %) l’ont été à 100 %, soit une baisse continue depuis novembre (44 %). La Dares révèle que, dans la finance, l’assurance, la fabrication de matériels de transports et l’information-communication, la présence sur site, même ponctuelle, de personnes pouvant télétravailler est quasi généralisée. Pour expliquer cette situation, les personnes mettent en avant des tâches ne pouvant pas être effectuées à distance. Dans presque la moitié des cas (40 %), la présence sur site tient à une demande du salarié de revenir sur son lieu de travail et près d’un tiers des cas (27 %) s’explique par la volonté de soutenir les collectifs de travail et de prévenir les situations d’isolement. Améliorer la productivité n’est évoqué que par 9 % des personnes interrogées. L’enquête montre en parallèle que les entreprises recourent toujours plus au chômage partiel. Près de 2,1 millions de salariés étaient en activité partielle en février, ce qui représente 11 % des effectifs du secteur privé, contre 2,3 millions en janvier. Le coût pour l’Unédic est de 1,7 milliard d’euros, en baisse par rapport à décembre 2020 (2 milliards d’euros).