Une femme qui se portait candidate pour un poste dans un hôtel de Chongqing, dans le sud-ouest de la Chine, s’est vue demander, lors de son entretien d’embauche, de prendre l’engagement de quitter volontairement son emploi si elle tombait enceinte… Scandalisée par cette demande, elle a fait appel aux autorités locales, qui ont prestement réagi, de peur de s’attirer les foudres des internautes. Elles ont demandé à l’employeur de « protéger les droits des travailleurs et leurs intérêts, selon la loi ». Apparemment, les deux parties ont trouvé un arrangement. Ce genre de pression sur les femmes ne va pas non plus dans le sens de ce que souhaitent les autorités de Pékin, inquiètent de la faible natalité. Plusieurs représentants du Parti communiste ont proposé, lors d’un récent plénum, d’étendre le congé octroyé aux femmes pour s’occuper de leurs enfants de trois à cinq ans au total afin de tenter de résoudre l’équation démographique. Reste que les entreprises rechignent. La presse s’est ainsi fait l’écho du licenciement d’une jeune mère, qui avait demandé un congé supplémentaire de 80 jours après son congé maternité de 98 jours payés. Elle a poursuivi son employeur et a gagné son procès.