Connu uniquement sous le nom de Lee, un livreur de 48 ans a récemment été retrouvé mort dans son petit logement, à Séoul. Selon les syndicats, c’est le dix-septième décès enregistré depuis le début de la pandémie, en raison de la surcharge de travail, et le huitième chez Coupang Corp., la société qui bénéficiait de ses services. Face à la recrudescence de demandes de livraisons, sur fond de pandémie, les livreurs travaillent entre 13 et 16 heures par jour, pour obtenir à peine plus que le salaire minimum, selon le syndicat. Coupang Corp., qui cherche à s’introduire en bourse, a commenté cette nouvelle affaire en s’exonérant de toute responsabilité. Selon elle, Lee n’avait travaillé que quatre jours par semaine ces derniers temps et était même en « vacances » au moment de son décès. Coupang a également rappelé que les heures effectuées par Lee étaient en dessous du maximum de 60 heures par semaine admis par la commission qui tente de prévenir la surcharge de travail imposée par les sociétés de la gig économie et les dangers qu’elle représente…